Symphony for Absent Wildlife | Spirits of Alberta
Date:
2014
Matériaux:
Performance for 20 musicians, felt army blankets, animal masks, bird whistles, tree trunks, music stands, Red Cross stretcher beds, graphic score, surround sound, lighting
Dimensions:
Various dimensions. Duration 14mins
Exhibition history:
2014 Nuit Blanche Calgary
Courtesy:
Lucy + Jorge Orta
Avec le titre Symphony for Absent Wildlife (Symphonie pour une Vie Sauvage absente), les artistes ont créé une véritable ode à la vie sauvage, sous la forme d’une installation audio-vidéo, présentée pour la première fois à la Nuit Blanche de Calgary (Nuit Blanche in Calgary) au Canada et dont le commissaire était Wayne Baerwaldt.
Dans Symphony for Absent Wildlife, le brancard - objet métaphorique récurrent dans le travail des Orta - ouvre un chemin vers une clairière occupée de troncs d’arbres abîmés provenant des forêts de la région, zone essentielle pour la sauvegarde de la biodiversité forestière. Le sentier est élevé au-dessus du sol au moyen de simples tréteaux de bois, sorte de construction pour coupe de bois. Dans la clairière, on rencontre un orchestre d’Esprits masqués.
Chaque musicien porte un masque évoquant un animal et un queue-de-pie taillé dans des couvertures de feutre recyclées, avec des inscriptions relatives aux anciens guerriers et aux vagabonds. Ces figures de mauvaise augure symbolisent les « esprits » de la riche vie sauvage d’autrefois dans les plaines d’Alberta : bisons, orignaux, wapitis, loups, grizzlies et aigles. Les pupitres éclairent une partition graphique, le chef conduit les musiciens aux masques animaliers, et la performance démarre. Une symphonie amplifiée de gazouillis -des chants d’oiseaux- résonne dans la ville. Etre humain ? Bête ? Juste de simples appeaux artisanaux qui imitent les sons pittoresques de la nature. La Symphonie pour une Vie Sauvage absente donne un aperçu de l’environnement naturel en voie de disparition, de ses sonorités et de la variété de sa faune, tout près de la ville.
Une recherche fut menée dans la région d’Alberta au Canada, au Glenbow Museum de Calgary, incluant aussi des discussions avec les habitants des lieux, avec l’équipe et les étudiants de l’Alberta College d’Art et de Design. Cette démarche fut également complétée par un atelier de six mois avec les classes de licence de l’University of Arts de Londres.